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Self beauty

Il n’aura pas échappé aux lecteurs attentifs de la presse féminine qu’au fil des semaines des articles consacrés à la cosmétique DIY se multipliaient, entre deux pubs pour des crèmes miraculeuses aux prix exorbitants (qui se portent très bien, merci pour elles) et de nouvelles « petites » marques désireuses d’apparaître les plus vertes et responsables possible. Une enseigne discrète a bien compris cet engouement : Aroma Zone, leader de la cosmétique à faire soi-même. Il suffit de se rendre une fois dans un de ses magasins pour constater son succès et, surtout, que celui-ci ne tient pas qu’au désir de quelques baba-cools souhaitant échapper aux marques du grand capital ou de bobos en quête de nouvelles expériences. Preuve supplémentaire du succès d’Aroma Zone, on apprenait, un peu avant l’été, que l’enseigne avait signé un accord de partenariat avec Le Printemps pour ouvrir des shops in shop dans ses différents grands magasins. Voilà qui ne devrait pas nuire à sa notoriété et à son développement.

Que nous dit ce succès de notre temps ? Il nous parle tout d’abord de l’envie rampante des consommateurs actuels d’échapper à l’emprise des grandes marques. Pour des raisons économiques, certes, mais aussi, sûrement, un peu idéologiques. Faire par soi même pour se donner le sentiment d’accéder à ce qui correspond vraiment à soi. Ses envies, ses besoins, ses parfums. Est-ce d’ailleurs vraiment certain ? Sommes nous toujours les mieux placés pour savoir ce qui nous convient le mieux ?

Faire par soi-même est aussi une manière de mieux maitriser les ingrédients et leurs provenances. Une motivation à ne pas négliger dans un environnement de suspicion grandissante envers les marques. Ici, chacun peut, non seulement accéder aux origines des ingrédients, mais aussi découvrir et se familiariser avec leurs vertus. Une opportunité pédagogique à ne pas négliger.

Enfin, faire soi même ses propres cosmétiques, c’est éprouver le sentiment d’appartenir à une communauté. Une communauté de précurseurs avides d’apprendre qui se retrouvent lors des différents « cours » organisés régulièrement par Aroma Zone dans ses magasins. Une initiative qui n’est pas, non plus, étrangère à son succès…

So What ?

Quel que soit le secteur, le DIY est d’autant plus facile à adopter s’il s’accompagne d'un sentiment d’appartenance. Une manière de l’envisager comme un choix revendiqué et non comme le fruit d’une contrainte économique.

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